Trois mois au Togo, trois mois en pleine Afrique.
Quand on proclame des tels plans à sa famille et ses amis, les gens roulent très souvent les billes. Ce n’est pas rare que cela est suivi par des questions telles que : « Pourquoi n’as-tu pas choisi la France ? » ; « Est-ce qu’il y aura assez à manger ? » ; « Mais là-bas, ce n’est rien que le désert, n’est-ce pas ? »
Il faut alors savoir gérer et accepter ces stéréotypes, car le continent africain est représenté d’une façon trop unilatéralement négative pour vraiment pouvoir les surmonter. Je voulais et veux toujours aller en Afrique, parce que j’ai grandi bien protégé en Allemagne et il est évident que je suis fortement privilégié au contexte global, ce qui fait que, même si mon lieu de naissance n’est pas ma propre responsabilité, j’aimerais retourner quelque chose. La chance qui j’ai eu et qui persiste jusqu’aujourd’hui et que je voudrais partager avec les gens d’ici en les soutenant (même si cela veut dire qu’il faut payer pour pouvoir travailler). Et quand on vise, comme moi, a passer son service volontaire dans un pays francophone, c’est presque seulement le Togo qui reste – on prend alors une décision sans vraiment savoir dans ce moment-là quelle influence elle aura sur la vie de soi-même.
Car si on n’est qu’un petit peu ouvert aux cultures et intéressé aux gens différentes, ce pays aura une grande influence. Des expériences positives que j’ai pu vivre étaient les multiples occasions pour des échanges culturels, la découverte de nouveaux odeurs et goûts, quelques-uns des gens les plus gentils que j’ai rencontré dans ma vie, beaucoup de reconnaissance et affections pour mon travail et pleins d’autres choses. Bien qu’en tant qu’européen, on ne soit pas capable de s’échapper de certains aspects négatifs comme les gaz d’échappement et les masses de déchets, je peux déjà confirmer que mon bilan personnel est tout à fait positif.
Au moment de mon arrivée, j’avais des sentiments totalement différents. J’ai l’impression que ce n’était pas avant l’amorce d’atterrissage à Lomé que j’ai réalisé ce que je suis en train de faire : tout seule, je voyage dans un pays inconnu, pas du tout adapté aux standards européens, où je ne connais personne et où j’ai prévu de vivre et travailler pendant trois mois ! Je ne vais pas mentir, cela m’a rendu au moins un peu angoissé et nerveux.
Par contre, l’angoisse et la nervosité ont disparu rapidement. Toutes les personnes responsables de moi que j’ai rencontré pendant mes premiers jours était exceptionnellement gentilles et prévenantes. Dans ma famille d’accueil, on a lu mes souhaits et demandes sur mes lèvres et à AGERTO, on m’a accueilli de façon aussi chaleureuse qu’à l’école primaire trois semaines après.
Car en effet, j’ai eu deux emplois à la fois. Puisque ma date d’arrivée a avancé la rentrée scolaire de trois semaines, je commençais mon travail d’abord à AGERTO, ce qui n’avait pas été prévu. En gros, je me suis occupé du trilinguisme du site web et avec l’avancement du temps également des projets que j’avais lancé moi-même : demande des dons pour le financement du ramassage des ordures du terrain, mise en place d’un compte Instagram, actualisation de la rubrique « Parrainage ».
Vu que je commençais à m’engager comme photographe amateur pour Instagram et le site web, j’ai eu la possibilité de participer aux différents évènements. En plus des premières réunions des diabètes organisé par AGERTO, ce qui souligne son engagement pour le développement local, c’était un vrai honneur pour moi d’avoir pu assister à la remise des diplômes dans deux centres (Kpalimé et Akpakpakpé). Seulement pendant ces deux jours-là, j’ai eu beaucoup d’impressions et en même temps appris plusieurs choses par rapport à la culture togolaise. Surtout à Kpalimé, ce qui était mon lieu de travail, la remise était un moment spécial pour moi, car je connais beaucoup de diplômés et il y avait l’occasion de prendre des photos avec les apprentis – définitivement des mémoires inoubliables !
Au quotidien aussi, le travail honnête et dévoué de tout le monde à AGERTO m’a particulièrement impressionné. Du président Messan, qui considère tout et tous en même temps et qu’on peut toujours adresser par rapport à n’importe quoi, et Cobby, qui aussi prête toujours une oreille attentive et avec qui on a l’impression qu’il se tue à force de travailler, jusqu’aux patrons et apprentis, qui collaborent jour par jour dans une atmosphère harmonique et familiale pour se bâtir un avenir. Parlant de cela, il ne faut pas oublier que presque tous les responsables d’ici travaillent bénévolement. Je ne connais aucun autre lieu au monde où des hommes désintéressés se regroupent dans un tel nombre.
Après la rentrée scolaire, j’ai continué à travailler à AGERTO, mais désormais seulement pendant les après-midis. Les matins, j’ai assisté aux enseignants de l’école primaire et quelques semaines après aussi au collège. D’abord, ce travail se composait surtout de l’observation et l’apprentissage, mais aussi de quelques chocs culturels, par exemple à cause du bâton. D’un point de vue germano-européen, les méthodes d’enseignement sont également un aspect auquel il faut s’habituer. Cependant, je me réjouis aussi du temps passé là-bas. Ici aussi, j’ai réussi à trouver des amis de différents âges et de développer une liaison et passion forte par rapport à mon travail. Et je me suis aussi mis à travailler plus indépendamment : j’ai remplacé des enseignants malades dans leurs classes et fait le cours, souvent très spontanément. De plus, pendant les dernières six semaines de mon séjour, j’ai offert un cours de lecture supplémentaire chaque jeudi aux élèves du CM1 (cinquième année), qui apportait beaucoup de joie pour les enfants et également représenté un appui énorme pour eux. Surtout cet engagement supplémentaire de ma part, même si ça m’a parfois tapé sur les nerfs face à la grande classe qui n’est pas toujours facile à gérer, était apprécié par tout le monde et définitivement nécessaire pour les élèves concernés.
En tant que blanc arrivant au Togo, on se sent en tout cas un peu comme une star. Chaque jour, on m’appelait « Yovo, yovo » sur la rue, les petits enfants à l’école étaient trop intéressés à ma peau et mes vêtements et beaucoup de personnes souhaitaient être « amis » avec moi. L’un des défis les plus considérables pour les volontaires ici, c’est alors probablement de choisir les bonnes personnes pour des relations personnelles. Bien sûr qu’il faut en tout cas accepter quelques particularités. C’est comme ça que j’ai développé le contact avec un enseignant et commencé, pendant mon temps libre, de le soutenir par rapport à son projet d’agriculture. J’ai créé des projets spécifiques pour lui qu’on a mis sur Internet sur le site web de « betterplace.org » pour collecter des dons, car bien qu’il travaille chaque jour comme enseignant, un honorable métier, il est dépendant de son champ et les légumes qu’il y cultive pour joindre les deux bouts et prendre soin de sa famille.
De façon générale, c’est un vrai choc pour quelqu’un qui a passé presque toute sa vie en Europe comment la pauvreté est visible ici au quotidien. Les apprentis et les patrons à AGERTO ainsi que les enseignants à l’école privée sont surement des points de contact par rapport à cela. De l’autre côté, c’est ainsi qu’on gagne directement la confirmation que le travail qu’on fasse ici dispose d’un vrai sens et arrive chez les hommes. Avec des moyens qui paraissent très simples pour nous, les conditions de vie sur place peuvent être améliorées rapidement.
Comme ça, l’adieu à ce pays et ses hommes après 14 semaines est très difficile pour moi. J’ai profité de mon travail chaque jour, j’ai amélioré mon français, j’ai trouvé des amis et une famille très loin de ma patrie et j’ai vécu des choses inoubliables. N’importe qui d’AGERTO, de l’École Privée La Bonne Semence ou de ma famille d’accueil lit ce rapport, merci beaucoup. Je vais souvent penser à vous tous et faire tout mon possible pour qu’on puisse se revoir bientôt.
Après avoir fini mes études en Allemagne, je voulais bien passer quelque temps à l’étranger francophone, avant que je commencerais ma vie quotidienne allemande. Je me suis décider de partir au Togo pour quatre semaines, envoyé par l’organisation « Rainbow Garden Village », et d’y travailler dans une école. En collaboration avec AGERTO, l’organisation m’envoyait à Kpalimé.
Pendant ma journée d’arrivée je faisais connaissance de la ville, du grand marché et du centre de formation AGERTO. Dès que je n’avais jamais été en Afrique précédent à mon séjour au Togo, je gagnais de multiples nouvelles impressions. Le deuxième jour, mon frère d’accueil m’accompagnait à l’école où j’irais travailler : le Collège Polyvalant, une école catholique au centre de Kpalimé.
D’abord, on décidait que j’allais assister les enseignants pour le cours d’allemand. En conséquence, mon emploi d temps consistait encore de beaucoup de temps libre. Le cours commençait déjà à sept heures, mais presque chaque jour, j’avais des heures de libre, et de plus le cours finissait à 13 heures. Grace à cela, je pouvais prendre le cours de français que j’avais réservé en avance chez AGERTO directement après l’école ou bien suite à une pause courte.
En général, j’aimais bien aller à l’école pendant mon séjour de quatre semaines. Les professeurs d’allemand étaient tous très gentils et appréciaient ma présence pendant leur cours, qui se déroule très différemment qu’en Allemagne. La plupart du temps, c’est l’enseignant qui parle pendant que les élèves lui écoutent.
Dès qu’une classe consistait de jusqu’à 40 élèves, ils n’y avaient pas assez d’occasions pour les enfants de parler dans des langues étrangères et de bien exercer la grammatique et le vocabulaire.
Pendant mon assistance chez l’un des profs, j’avais la possibilité de donner quelques heures de cours moi-même. Pendant ces heures, je me suis concentrée à faire participer les élèves et à les donner la possibilité d’employer la langue allemande eux-mêmes. On jouait des jeux de vocabulaire, on travaillait en correspondance avec les autres élèves et on présentait des dialogues devant toute la classe. Envers moi, les enfants avaient l’esprit ouvert et étaient très communicatifs. Pour moi, c’était une expérience précieuse d’enseigner un groupe assez grand sans aides technologiques.
Ce qui ne me plaisait pas du tout à l’école, c’étaient les méthodes de punition. A cause des vétilles (par exemple manger pendant le cours), les élèves sont envoyées au surveillant et on les frappe sur les paumes avec un grand bâton. Parfois, cela se passait même devant tous les profs et élèves. J’ai eu l’impression qu’on considérait des telles situations comme « normales ». En ce cas, il y a définitivement la nécessité de sensibiliser les acteurs.
Ceux qui visent à travailler dans une école à Kpalimé pour plus longtemps auront surement la possibilité de parler avec les enseignants des avantages d’un cours qui sert à motiver et faire participer les élèves. En outre, il y aurait l’occasion de se concentrer sur le cours de rattrapage en allemand ou bien des offres supplémentaires pour mettre la culture allemande dans le point de mire.
Je m’appelle Helen, j’ai 26 ans et je suis venue au Togo directement après avoir obtenu mon diplôme en médecine. Après mon examen et avant le début de de mon quotidien stressant, je voulais bien exaucer mon souhait de voyager en Afrique pour y témoigner le standard médical de visu. De plus, je planifiais d’améliorer mon français que j’avais presque oublié après le lycée, ce qui fait que j’ai choisi le Togo comme destination. Après avoir recherché sur Internet, je me suis décider pour l’organisation « Rainbow Garden Village » (RGV), qui collabore avec AGERTO à Kpalimé. On m’a récupéré de l’aéroport de Lomé et j’ai passé une nuit dans un hôtel. Le lendemain, je suis allée chez ma famille d’accueil à Kpalimé, où j’irais passer les deux mois suivants. Ma mère d’accueil m’a souhaité bienvenue et je me sentais directement à l’aise.
Puis, j’allais au centre de formation AGERTO avec mon frère d’accueil. Là-bas, j’ai rencontré mon père d’accueil et le chef d’AGERTO, Messan, qui est en coopération avec RGV. Encore une fois, on m’a souhaité bienvenue et je faisais également connaissance de l’assistant de l’hôpital qui s’occuperait de moi et de mon prof de français pour les semaines suivantes. Après, j’ai découvert la ville et les alentours et j’étais emballée par la jolie nature autours de la ville.
Le cours de français commençait le jour suivant. Après ne pas avoir parlé et écrit la langue pendant dix ans, c’était pour moi un processus dur accompagné de beaucoup de maux de tête, mais le prof était très patient et encourageant. Alors, pendant la deuxième leçon il allait déjà mieux.
A cause des procédures bureaucratiques, le début de mon projet se reculait un peu, j’ai donc eu une semaine et demie pour m’habituer à la nouvelle situation, améliorer mon français et découvrir les cascades près de la ville. AGERTO m’a confié un vélo, je pouvais alors me déplacer de façon flexible sans devoir payer pour les « Moto-Taxis ». J’étais tellement reconnaissant de cela, vu que je n’avais pas beaucoup de possibilités pour faire du sport pendant mon séjour.
Le jeudi de la semaine après mon arrivée, le travail à l’hôpital commençait. D’abord, on m’a montré le terrain entier et toutes les divisions et je faisais connaissance de tout le monde. Puis, j’assistais à la visite dans la division de la médecine intérieure, car c’était la division où j’irais passer les quatre semaines suivantes. La visite était menée par un assistant gentil, qui, malgré mes difficultés de compréhension, m’expliquait tout de façon patiente et qui m’encourageait de commencer tout de suite à examiner moi-même et d’écrire dans les dossiers des patients. J’ai bien remarqué qu’il s’agissait du personnel médical qualifié, ce qui m’a surpris positivement. La visite ressemblait à celle en Allemagne, l’assistant m’a même donné des gants pour l’examen. Les employés de la section dont je faisais connaissance pendant la visite étaient également très gentils. Puisque que j’étais habitué aux hôpitaux, aux standards hygiéniques et au système sanitaire en Allemagne, le premiers jours m'ont tellement choqué. Il y avait matelas cassés, des moustiques et des mouches dans les chambres ainsi que des petits coléoptères dans les espaces de travail. Les systèmes d’infusion sont utilisés plusieurs fois, parfois sans être désinfectés en avance. Vu qu’il n’a ni des oreillers ni des couvertures, les patients doivent acheter du « pagne » (un tissu imprimé qui est vendu partout) pour l’utiliser comme drap, couverture et oreiller. Avant de traiter les patients, on doit toujours payer pour toutes les ressources requises : les gants, les médicaments et tous les examens diagnostiques. Les familles qui ne disposent pas d’assez d’argent portent leurs membres de familles gravement malades à la maison. Cela m’a souvent fait pleurer, surtout en considérant qu’un traitement se passerait beaucoup plus facilement en Allemagne. De grandes parties de la diagnostique ne peuvent être gérées qu’à Lomé, ce qui prend trop de temps et trop d’argent.
Pendant les visites, j’ai souvent examiné les patients, et j’en ai beaucoup appris. Beaucoup de choses et de situations que j’ai vu ici n’existent pas dans cette ampleur en Allemagne. Les autres leçons pour moi dépendaient de l’assistant qui menait la visite.
Les horaires de travail étaient de 7h à 12h et de 15h à 17:30h. Les trois premières semaines, j’ai pris mes pauses pour aller à AGERTO et participer au cours de français. Là-bas, j’ai aussi mangé mon déjeuner. Tout cela fonctionnait sans problèmes, mais j’ai dû faire un effort pour suivre ce plan.
Les deux dernières semaines de mon stage, j’ai assisté à la gynécologie et à l’obstétrique. Ici, les assistants et le docteur étaient également très gentils, malheureusement ce n’était pas le cas avec toutes les accoucheuses – le phénomène qui arrive quand un groupe ne consiste que des femmes. Les assistants de la médecine intérieure m’ont un peu manqué. Parmi les accoucheuses, il y avait une autre volontaire, ce qui a augmenté ma joie, aussi parce qu’on pouvait échanger nos expériences.
A la gynécologie, j’ai pu faire beaucoup d’examens et de consultations moi-même. Egalement, on m’a beaucoup expliqué et j’étais permis d’exécuter des échographies.
Quant à l’obstétrique, malheureusement, je n’ai fait rien qu’observer. Rapidement, j’ai constaté que l’indication pour les césariennes, ainsi que l’administration des antibiotiques dans tout l’hôpital, était donné de façon généreuse. Traiter les mères affectueusement n’est pas normal, surtout il y a des cris et des coups. Même s’il y a des mort-nés, ce qui se passe trop souvent, on n’exprime pas de sympathie envers les familles. Les bébés morts sont enveloppés en pagne et déposés devant les poubelles. C’est ici que j’ai remarqué de grandes différences entre les cultures. Les femmes togolaises ont besoin de beaucoup de fortitude, et j’ai beaucoup de respect envers eux. Bien que j’aie eu des expériences positifs et négatifs pendant mon séjour, je ne regrette aucun jour et je suis reconnaissant pour le temps que j’ai pu passer ici. J’apporte pas mal de choses à la maison et je connais bien plus de choses auxquelles je ferai attention quand je suis une femme médecin et pour lesquelles on peut être reconnaissant en Allemagne.
Merci pour ton engagement, Helen.
Après avoir voyagé plus que 70 pays comme touriste avec mon sac à dos, j’ai voulu découvrir un pays comme volontaire et encourager des développements durables.
Il était mon but de poursuivre un engagement sensé dans un environnement inconnu. Je décidais alors d’aller comme enseignant d’assistance au Togo pour sept semaines pour y offrir mes expériences et me connaissances aux élèves et aux profs et pour profiter de leurs expériences en même temps. Mon logement et l’école se trouvaient dans le village « Agomé-Tomebé », qui est de 15 km ou bien 30 minutes en Taxi moto ou en voiture de la ville Kpalimé avec environ 75.000 d’habitants. Pendant mon premier jour à l’école, on m’a demandé dans quelle classe je voudrais assister. Je me suis alors décidé pour le jardin d’enfants.
Sur le plan du jour, il y avait les vaccinations annuelles. Environ un tiers des 36 enfants de trois à quatre ans avait beaucoup de peur de la piqûre. Les uns ont pleurés, les autres ont gigoté assez fortement que j’ai dû aider à les calmer.
Le matin s’est passé rapidement grâce au cours de gymnastique et d’écriture ainsi qu’aux jeux multiples avec les enfants. L’après-midi, on faisait des exercices à l’écrite et des jeux d’adresse. C’était pendant le deuxième jour qu’on me disait qu’à partir de midi, on ferait la grève pour le reste de la semaine. Je suis donc allé en ville par Taxi moto pour aider dans l’administration d’AGERTO. Je commençais la réorganisation de la comptabilité. Le but, c’était de créer une solution transparente et bien compréhensible pour les employés sans beaucoup de connaissances à la base des moyens existants et simples (MS Excel), pour qu’à la fin de mon séjour, tous les acteurs seront assez éduqués pour gérer la comptabilité sans avoir besoin de mon aide. Heureusement, je n’ai pas trouvé rien d’irrégulier dans la comptabilité des 15 derniers mois. En conséquence, les chiffres restaient plausibles après avoir saisi les quittances encore une fois. Cela ne va normalement pas sans dire en Afrique.
Tout ça voulait dire que même ici en Afrique, j’avais un travail qui était très proche de mon activité habituelle comme « Business Controller ».
Jusqu’à la fin de mon séjour, la grève persistait dès les mercredis de chaque semaine. J’ai donc travaillé à l’école pour deux jours et puis à AGERTO pour trois jours.
Après avoir passé trois semaines dans le jardin d’enfants, je demandais au directeur si je pourrais rendre visite à une classe à l’école. Il était d’accord et j’ai dû remarquer que le monde protégé existant dans le jardin d’enfants n’était plus présent dès la première classe. La canne de jonc comme outil de travail me faisait mal. Je devais témoigner que les plus petits élèves étaient punis avec la canne de jonc pour des vétilles. On l’utilisait également pour frapper régulièrement sur les tables. J’ai donc décidé de demander au directeur de rendre visite aux différentes classes. Il était d’accord et pendant l’entretien suivant je le demandais de dire aux enseignants de porter la canne de jonc au milieu et de les frapper plus doucement. Cela serait un premier pas. Le directeur m’a promis de s’en occuper.
Chez AGERTO, la comptabilité s’améliorait lentement. En outre, je voulais également améliorer le site web. Je m’en occupais avec Tim et Jeanne. On a surmené la structure ainsi que les textes. Avec mon appareil photo, j’ai pris beaucoup de photos pour les mettre sur le site web.
Pendant les week-ends, on faisait souvent des excursions avec mes frères et sœurs d’accueil et les autres volontaires. Le paysage vert avec des arbres de banane, de papaye, de cacao, de citron et d’avocat me plaisait beaucoup, ainsi que le climat chaud.
A la fin de mon séjour de sept semaines au Togo, la rétrospective me réjouit. J’ai vécu pas mal de choses, j’ai appris à apprécier les hommes au Togo et j’ai trouvé de nouveaux amis.
Comme ingénieur de construction mécanique, je m’avais occupé de la construction des machines en Allemagne pendant quelques années, mais c’est à AGERTO où j’ai appris comment les réparer.
Un jour de travail typique se déroule comme ça :
6h15 : Je me lève sans réveil, parce que c’est l’heure de l’aube. Pour le petit-déjeuner, j’ai du pain doux qui est même plus gourmant quand on ajoute du cacao avec du lait condensé.
7h15 : Mon chemin à AGERTO passe la ville qui se réveille. Je vais à pied, bien que je pourrais prendre un Taxi moto pour quelques centimes. Pour les piétons il est important de marcher au côté de la rue, car il faut céder le passage aux voitures et aux motos.
7h30 : J’arrive à AGERTO, je dis bonjour à tous les apprentis et tous les enseignants et je participe à l’appel du matin, ce qui veut dire qu’on arbore les drapeaux allemand et togolaise. Puis, on chante les hymnes nationaux des deux pays.
7h35 : Aux ateliers, on partage les taches du jour et moi, je continue mon travail d’hier : dans le dépôt, j’avais trouvé une perceuse de 100 ans qui était très rouillée. Aux derniers jours, en démontant, nettoyant et huilant, j’ai réussi à réanimer la machine. Maintenant, je monte le moteur et un commutateur adéquat, alors qu’il ne faut qu’une courroie. Pour trouver cela, le patron et moi vont en moto dans un magasin qui vend des vieilles courroies et on y trouve une qui va.
9h30 : Au côté de la rue en face d’AGERTO, j’achète de la bouille douce fait du maïs et des petits gâteaux frits (Deniz).
9h45 : Je demande aux couturières de me produire un costume du tissu que j’avais acheté sur le marché. Pour cela, on me jauge.
10h00 : J’essaye de former une courroie close d’une longueur qui passe à l’aide des vis et des pièces de tôle. Quand on transporte la machine de 200 kilos avec l’aide de beaucoup de personnes dans l’atelier et elle va bien, je suis très heureux.
11h30 : Je ne veux pas commencer d’autre chose avant le déjeuner, j’aide alors à la production des meubles en bois massif, comme des lits, des tabourets et des tables. C’est aussi intéressant de regarder les soudeurs qui soudent des voitures, forment des réchauds à la base des jantes et produisent des portes jolies. Ils débitent, cambrent et façonnent en utilisant rien que des marteaux et des ciseaux.
12h00 : La pause est arrivée je peux manger dans l’ombre d’un manguier. Puis, j’utilise l’un des chaises longues agréables et artisanales pour me reposer. Après, je découvre encore une fois beaucoup de choses intéressantes concernant AGERTO en parlant à Messan.
14h00 : Quand la pause est passée, je prends des outils du dépôt d’AGERTO. Il y a là-bas beaucoup de vieilles machines que l’on avait donnés, qui ont souvent des problèmes minoritaires. J’examine alors des outils à souder, des compresseurs pneumatiques, des meuleuses d’angle, des perceuses et des scies et j’évalue si on pourrait les réparer. Pour cela, je cherche des pièces de rechange des autres appareils défectueux ainsi que de la tôle, du fil ou bien des restes de bois sur le sol de l’atelier. Parfois, je n’ai pas de problèmes à réussir, mais des fois je sais que la réparation que j’ai faite ne va pas persister pendant longtemps.
15h53 : L’un des apprentis me laisse écouter une chanson de rap africain sur son portable.
17h00 : Le jour de travail est terminé et je me promène à la maison et puis au grand marché où j’achète des bananes et un ananas.
17h50 : Je vais chercher un seau, un bol, du savon et mes vêtements sales pour faire la lessive avec la main. Mes voisines me regardent et s’amusent, dès que je le fasse de façon maladroite. Je viens de finir la lessive quand la nuit tombe à 18h30.
19h00 : Je vais chez ma famille d’accueil où l’on mange le repas national du Togo, « Foufou ». C’est une bouillie d’igname avec un bouillon épicé et de la viande ou bien du poisson. On le mange traditionnellement avec la main, ce qui devient de plus en plus facile pour moi. Pendant qu’on mange, on se raconte les expériences vécues de la journée et on regarde une série mexicaine à la télé.
19h45 : Dans mon chemin de retour, j’achète comme d’habitude dans le magasin de vieille dame de l’eau et une « Youki », qui est devenue ma limonade préférée. A la maison, je m’assois dans la cour, car ici, l’air est plus frais que dans ma chambre. Je téléphone à la maison par WhatsApp, ce qui fonctionne sans problème et n’est pas chère grâce au bon réseau.
20h30 : J’apprends encore du vocabulaire et fais l’ordre des photos du jour, car pendant les premières semaines, on prend en effet trop de photos dû à la quantité des choses que l’on découvre. En plus, je regarder sur la carte d’« Open Street Maps » pour vérifier le chemin que je prendrai le week-end pour aller visiter les cascades.
21h45 : En allant à la salle de bains pour me brosser les dents, je regarde le ciel qui est plein d’étoiles.
Une année à l’étranger – une année comme volontaire – une année chez AGERTO au Togo. En août 2014, l’organisation « ICJA » m’y envoyait pour travailler dans un projet social, pour « aider », mais surtout pour apprendre et pour faire des nouvelles connaissances dans des lieus différents, étranges, inconnus et fascinants. Enfin, après un mois de séminaires et pour m’habituer, le travail dans mon projet commençait, ça veut dire le travail à l’ONG AGERTO à Kpalimé. Au moment que j’avais posé ma candidature, je ne savais que qu’il s’agit d’un centre social de formation. Ce qui m’avait attiré, c’est la notion de rencontrer de jeunes dans mon âge et de soutenir un projet éducatif. Ce que je n’avais pas attendu : d’être accueillie d’une façon assez chaleureuse dès le premier jour ! Tous les employés, les enseignants, les apprentis et les bénévoles étaient ouverts et gentils et m’aidaient à réaliser mes idées et mes projets pour AGERTO – par exemple l’élargissement du jardin, l’élevage des poules et le projet des poches dans la couture. Ce qui m’a plu le plus à AGERTO ? En tant que volontaire, on a la possibilité de choisir son travail librement, réaliser ses propres idées et structurer son activité soi-même. En faisant cela, chacun peut intervenir là où on a de l’aide à offrir. Ce qui ne me plaisait pas ? Difficile à dire. Peut-être, et cela est malheureusement normal au Togo, la connexion assez lente dans le cybercafé, ce qui entrave parfois le travail.
Mon bilan, c’est qu’il s’agit d’un centre sensé, durable et orienté à l’avenir que l’on doit soutenir. Si un jour tu seras au Togo, ça vaut la peine d’y rendre visite !
J’étais à peine arrivée à Kpalimé quand le projet que j’avais choisi commençait trois jour après mon arrivée.
J’étais bien préparée à travailler dans un centre polyvalent, quand même j’étais tout à fait étonnée en regardent sa taille et en ayant la possibilité d’y faire ce que je voudrais. Il n’y avait pas de travaux fixes, une situation à laquelle je n’étais pas bien habituée au début. Heureusement, il y avait les deux autres volontaires Johanna et Thomas qui m’ont facilité l’acclimatation, beaucoup expliqué et me donnait le sentiment d’être dans un lieu où on pourrait bien passer les six mois suivants.
Cela était tout à fait vrai, des organisations assez de possibilités aux volontaires sont tellement rares. Johanna et moi, on s’occupait du jardin, de la traduction des notices d’emballage des médicaments allemands, de l’initiation des cours d’allemand, de français et de santé, de l’actualisation du site web, de l’aide à la comptabilité et d’un projet de poche avec les couturiers, qui a enfin financé la rénovation du puits. De plus, on a participé aux excursions dans l’entreprise « Clever », qui met de l’eau en bouteilles, et dans des orphelinats à Lomé et à Agbétiko. Lorsque Messan, le président, considérait le projet comme utile pour AGERTO, il donnait toujours sa permission. Même si AGERTO n’était « rien que » mon lieu de travail, je me sentais comme chez moi. Quand il n’y avait pas de courant pendant toute la journée et on n’avait rien à faire, on cuisinait alors avec la secrétaire Angèle et les apprentis. Et quand on était malade, fatigué où bien de mauvaise humeur, il se trouvait toujours quelqu’un pour requinquer.
Après une demi-année chez AGERTO, je peux conclure que j’ai trouvé un projet qui vaut la peine d’être soutenu grâce à sa direction compétente, sa transparence, sa vivacité et son succès ainsi que ses buts pour l’avenir.
Mais d’abord, je suis allé à Kpalimé chez l’Association Germano-Togolaise (AGERTO) pour y rester du 27.10. jusqu’au 04.10. Il s’agit d’un projet hors de l’activité de DAZ, mais qui gagnait mon attention en 2008, car on y crée des projets impressionnants qui disposent d’une aide visible pour les personnes qui y participent et toute la région. Comme mentionné dans la première partie de mon rapport, là-bas, 16 enseignants forment plus que 100 jeunes.
Tous les jeunes disposent des conditions sociales et privées qui sont assez défavorables : manque d’abri, violence dans la famille, SIDA, abus sexuel, mort des parents, exploitation – cela, c’est le passé qu’ils veulent finir avec. Parmi eux, il y a également des mères jeunes et célibataires avec leurs enfants. Les personnes viennent de toutes les régions du pays, car il s’est propagé qu’à Kpalimé, une ville située à 120 km de la capitale Lomé, ils recevront une formation gratuite. De plus, il est prévu que les apprentis reçoivent un repas gratuit par jour (pour cela, l’argent ne suffit pas toujours) et pour la plupart des filles, des chambres vide et sans meubles sont louées qu’elles doivent partager avec trois autres.
L’association n’est financée que par des dons venant d’Allemagne, surtout d’une paroisse à Esslingen-Wäldenbronn. En outre, Messan A., le fondateur et le président togolais d’AGERTO, partage pour le projet sa retraite qu’il reçoit grâce à ses séjours en Allemagne. L’Etat togolais n’a qu’offert le terrain pour le centre. Il ne donne pas d’autres aide financières, et cela n’est pas attendu pour l’avenir – bien que la signification énorme d’AGERTO pour les jeunes et les employés ainsi que pour la région et le pays entier est officiellement reconnue. L’Etat et la ville de Kpalimé sont simplement submergé sur le plan financier, surement aussi à cause de leurs propres échecs.
Comptabilité et économie parallèle
Quand on témoigne la formation et la production en considérant la signification pour la région et le pays, AGERTO est certainement un projet de grand succès. Par contre, la base économique est assez sommaire que les employés ne reçoivent régulièrement pas de revenu, où bien que le projet lui-même est menacé. Les causes pour cette situation précaire sont aussi une gestion qui aurait besoin d’être améliorée ainsi que l’absence d’une comptabilité fonctionnant. Cette manque de transparence évite surement l’attraction des nouveaux sponsors.
En conséquence, il était ma volonté d4aider AGERTO à former une comptabilité véritable, claire et probante. Il me paraît évident que la secrétaire ne sera pas assez formée au cours d’une semaine, car les déficits – aussi concernant la conscience des problèmes de la direction – étaient trop grands. Je cherchais alors un comptable qui formera la direction d’AGERTO pour un revenu dans le domaine de comptabilité et qui donnera conseil. Cela a fonctionné à l’aide du directeur du Collège Protestant à Kpalimé.
Pendant que j’ai rendu visite à AGERTO, je restais à la maison de Messan, dans un village dans les montagnes de 17 km de Kpalimé. C’est aussi dû à cette proximité de Messan que j’ai appris la signification de corruption et d’économie parallèle. Quand on allait au centre les matins en apportant beaucoup de bois sur le toit de la voiture, on passait un poste militaire qui demandait de l’argent – d’abord pour de raisons formelles, puis pour « acheter de la bière le soir ». Il proclamait ce droit car normalement, on aurait besoin d’un laissez-passer car il s’agit d’un bien de commerce du Ghana. Messan l’avait requis il y a longtemps, mais il ne l’a jamais reçu. Cela était probablement parce qu’il n’avait pas donné assez d’argent avec. Quand on essayait de se complaindre à Kpalimé, cela n’était pas possible, car le Monsieur n’était pas disponible, ou bien il était en train de faire la sieste – tous des expressions euphémiques pour le fait qu’il a été ivre.
Quand on donnait alors de l’argent aux soldats pour qu’ils puissent s’acheter de la bière, la conséquence était que 2 km après, il se trouvait un ami ou un frère qui demandait aussi de l’argent. En communiquant avec les autres par son portable, on l’avait dit que ce serait possible.
Bien sûr qu’il n’existait pas de reçus pour cet argent de soudoiement que l’on pourrait comptabiliser. Pourtant, l’argent est dépensé. La situation devient même plus compliquée car les ouvriers, qui avaient livré le bois qui se trouvait maintenant sur le toit de la voiture, ne travaillaient également pas avec des reçus. Surement (ou bien probablement) : on aurait pu vendre le bois en ville pour un reçu – mais aussi pour le double prix. Cela représente alors un problème pour un centre comme AGERTO dans une situation financière assez précaire. Et de plus : pourquoi les plus pauvres devraient-ils éviter l’économie parallèle au moment qu’elle apporte des avantages pour eux, comme par exemple en cas d’achat du bois ? – pendant que les élites et les personnes dépositaires d’autorité publique jusqu’aux représentants les plus hauts de l’Etat pillent le peuple !
Néanmoins, il faut poser la question : Comment devrait-on présenter une comptabilité convaincante sous des telles conditions ? Dans ces cas j’ai toujours lutté pour la création quittances, qui devraient en tout cas être plausible. Ils pourraient devenir plausibles en enregistrant les livraisons matérielles et en prouvant l’utilisation avec un document écrit. Cela est un grand effort. Alors : 1 mètre cube de bois est acheté pour produire 3 lits et 2 armoires, qui doivent être visibles dans le stock. La plausibilité pourrait également être assurée par une inspection d’un décompte ou d’un devis par l’ambassade allemande.
Pourtant : Pour la mise en œuvre d’une telle comptabilité, il faut un professionnel. Celui, j’ai pu gagner pour AGERTO. Néanmoins, il est très dépendant du soutien mental et pratique par les employés et surtout par la direction. On verra comment ça va se développer.
Rassemblement du personnel d’AGERTO
J’ai déjà mentionné que les employés d’AGERTO ne reçoivent souvent pas leurs revenus. Parfois un salaire pour un mois est complètement supprimé, ou bien ça arrive que les enseignants ne gagnent jamais de l’argent, mais un repas gratuit par jour (même pas toujours) et la possibilité de dormir sur le terrain. Il n’y a simplement pas assez d’argent. C’est pour cette raison que les employés m’ont demandé d’organiser et mener un rassemblement du personnel. Après avoir parlé à Messan, je m’en suis occupé. D’abord, j’ai dû décevoir l’espoir que j’irai assurer des salaires réguliers et plus élevés sans aucun problème. L’amélioration de la situation concernant les salaires était surement mon but, mais je n’ai pas pu faire des promesses. Je disais que je viserais à réaliser des améliorations structurelles chez AGERTO, ce qui ferait que les revenus pour le personnel augmenteraient aussi – par exemple par l’augmentation de l’attractivité d’AGERTO pour les sponsors comme conséquence d’une transparence croissante de la gestion et de la comptabilité, par des nouveaux domaines de travail dans lesquels on aurait également l’option de former, par économiser des coûts, par exemple dans les domaines de transport des biens, de virements et de de loyers.
Pendant le rassemblement, j’ai vécu la misère des employés. On attend qu’eux, les plus pauvres, participent aux financement des projets en renonçant à leurs salaires. Ils devront même « apprécier » et « reconnaitre » que Messan investit son propre argent dans le centre pour que ça puisse accroitre et survivre. Bien sûr qu’ils sont submergés par cette demande, peur eux il s’agit facilement de faire nourrir leurs familles, d’envoyer leurs enfants à l’école et de ne pas avoir régulièrement peur qu’ils perdront leur travail.
Car cela, c’est un autre problème auquel j’étais confronté pendant mes voyages en Afrique : les patrons attendent de leurs employés – malgré un salaire moins élevé que le revenu de base – de travailler de façon engagée dans leurs projets / leurs entreprises. De l’autre côté, une seule fausse décision de l’employé pourrait le faire perdre son boulot immédiatement – j’ai vécu ça plusieurs fois ! – et c’est pourquoi il décide de ne rien dire et de risquer d’être perçu comme bête ou bien peu engagé. Il est alors évident qu’une protection contre le licenciement apporterait plus de sécurité et de participation démocratique pour les employés ainsi qu’il pourrait augmenter le succès de l’une entreprise / d’un projet grâce à une amélioration de la culture de communication.
C’est aussi dû au rassemblement du personnel que j’ai recommandé au sponsor principal, qui m’a demandé d’écrire un rapport après mon retour du Togo, de ne considérer pas seulement les jeunes, mais aussi les employés du centre en donnant l’aide à AGERTO. Cela n’est pas seulement nécessaire dû aux raisons de la durabilité du projet, mais également dû à leur dignité et leur prétention de justice.
Moi, Kristina Mertens, 23 ans, je travaille depuis novembre à l’ONG « Agerto » à Kpalimé, Togo. Mon séjour en Afrique comme volontaire est financé par le ministère allemand de collaboration et de développement économique en rapport avec le projet soutenue « weltwärts » qui donne aux jeunes la possibilité d’un échange interculturel.
L’un de mes taches pendant mon service, c’est de créer de contacts entre les organisations allemandes et togolaises. On espère d’entamer une collaboration interculturelle qui sera utile pour tous les participants. J’écris ici au nom de l’ « Association Germano-Togolaise » et je voudrais vous présenter mon lieu de travail.
L’association Agerto e.V. était fondée en avril 2007 par Messan Amegniho. Il s’agit d’un centre de formation pour des jeunes filles et garçons dans la région de Kpalimé. Les jeunes sont offerts une formation gratuite de trois ans, par exemple comme couturier, comme menuisier, comme maçon, comme coiffeur, comme soudeur, comme vernisseur, comme tisserand ou bien comme sculpteur de bois. Pour beaucoup de jeunes, cela est la seule possibilité de se former, car normalement, ils n’ont pas l’argent payer pour une telle formation à cause des conditions dans leurs familles. Ce sont donc surtout des orphelins et des jeunes venant des familles délabrées et pauvres qui trouvent un lieu de travail dans le centre d’AGERTO.
Ils ne profitent pas seulement d’une formation qui les permet d’avoir un avenir indépendant, mais aussi d’une alimentation et, si nécessaire, d’un logement. Le centre de formation était très petit au début, 20 jeunes avaient commencé leur formation en avril 2007. Au cours des années, l’association s’est établie. Aujourd’hui, il existe un deuxième centre dans la ville de Kara, où des jeunes peuvent apprendre un boulot. Les deux lieux de l’Association Germano-Togolaise, Kpalimé et Kara, comptent ensemble 150 apprentis. Considérant l’augmentation du nombre des apprentis ainsi que des enseignants, le financement du projet deviet de plus un plus un grand défi pour AGERTO.
Jusqu’à présent, le financement se composait, sauf quelques recettes par la vente des produits qui étaient fabriqués par les apprentis, seulement des dons. Bien que le gouvernement togolais reconnaisse AGERTO comme centre de formation public, pour qu’il puisse par exemple créer des certificats d’apprentissage et éviter de payer des douanes pour les machines venant de l’Allemagne, il ne donne aucun soutien financier. Dès le début, le projet pouvait être réalisé grâce aux dons allemands, surtout venant de l’entourage de l’association AGERTO à Würzburg, qui était fondée pour le soutien et la coordination.
Pour couvrir les coûts élevés des formations, des revenus des enseignants, des matériaux pour les ateliers et des loyers pour les 22 chambres, on a besoin de vos aides financières.